En limite d’une petite zone résidentielle, sur les der- niers contreforts du Jura, l’habitation se positionne face au paysage. Le volume est traversé dans son niveau inférieur par un mur de contention en béton armé. Sur cet étage, en relation avec la partie basse du jardin, sont situées les deux chambres, ainsi que deux espaces d’usage polyvalent. Ces derniers sont placés devant le mur et leur caractère transparent permet de lire la continuité intérieure-extérieure.

L’étage d’entrée, sorte de piano nobile, se détache du sol avec une composition plastique exprimée par des cadres en acier inoxydable qui redonnent une échelle d’ordre territorial, en relation avec la nou- velle morphologie de la parcelle. A l’intérieur de ce dessin premier, les façades sont constituées par une alternance de panneaux pleins et de vitrages. La façade d’entrée est matérialisée par une peau opaque en inox, percée de la seule porte d’accès à la maison.

Composé de neuf champs carré et porté par seize colonnes en acier, l’étage de référence accueille les espaces de jour sous forme d’un grand « loft ». Le plan carré permet à la fois d’affirmer l’unité de l’objet et son autonomie, tandis que la composition du plan libre rend compte des situations par rapport à l’environnement naturel et construit.