bâtiment d'instruction 'cic' place d'armes, 1er prix, bure

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Maître d’ouvrage  armasuisse Immobilier
Lieu  Place d’armes de Bure, Jura
Concours  2003 - 2004 (1er prix)
Dates projet  2004 - 2005
Dates réalisation  2006 - 2008
Surface  3'450 m2
Volume  14'670 m3
Team projet  Philippe Meier, Frank Herbert, Martin Jaques, Thomas Bolliger, Christophe Berther, Laure Bertrand, Sylwia Braun, Marc de Dompierre, Ana-Inès Pepermans,  Ian Iussi, Julio Lopez
Direction locale des travaux  Roméo Sironi
Ingénieur civil  Amsler & Bombeli
Ingénieur cv  Enerlink
Ingénieur s  Schumacher
Ingénieur e  MAB Ingénierie
Ingénieur façade  BCS
Acousticien  AAB Stryjenksi & Monti
Géomètre  BT Brunner
Artiste  Daniel Schlaepfer
Photographe  Yves André

 

Le bâtiment d’instruction du nouveau centre d’instruction au combat se positionne en terminaison d’un cordon boisé, à l’est du chemin piétonnier qui dessert le haut des casernes existantes. Il se place sur le parcours des soldats et marque clairement un point d’articulation dans le lieu par son implantation, une espèce de repère dans le site. Le projet s’exprime à travers une volumétrie pure et abstraite, en étant composé d’un socle en béton armé partiellement enterré, sur lequel est posée, en décalage, une 'boîte' recouverte d’une résille métallique formant le porte-à-faux d’entrée.
Au rez-de-chaussée un grand foyer ouvert sur l’extérieur distribue d’un côté la montée dans les étages et, de l’autre, l’auditoire de deux cents places. Ce dernier est conçu comme un volume simple en béton, avec une feuille de plâtre qui se plie pour façonner, dans un mouvement unique, le faux plafond acoustique et la surface de projection. La disposition polychromatique des sièges de la salle a été conçue par l’artiste Daniel Schlaepfer. Les deux étages supérieurs sont articulés autour d’un patio intérieur à ciel ouvert et accueillent l’ensemble des locaux d’instruction et des bureaux. 

 

 

Le projet se basant sur une résolution structurelle faisant appel à des voiles en béton armé, le matériau est laissé apparent dans tout le bâtiment. Les quelques éléments de second oeuvre adoptent comme principe fondateur le fait d’être toujours 'rapportés' sur la surface cimentée. 
La conception de la façade met en rapport des éléments verticaux, sous la forme de tôles en aluminium perforé ondulant légèrement, avec la frondaison des arbres. Face à une demande programmatique complexe, impliquant des ouvertures disposées au gré des fonctions, cette peau devient l’élément unitaire expressif. La fonction de protection solaire vient s’ajouter à la cohérence architecturale.