extension de l'herbier du jardin botanique, genève

infos

Maître d’ouvrage  Ville de Genève
Lieu  Genève
Concours  2007
Surface  1'940 m2
Volume  8'150 m3
Programme  extension souterraine de l'herbier, accueil public, restaurant, services
Team projet  Philippe Meier, Christophe Berther, Ubaldo Martella 
Ingénieur civil  Grignoli, Muttoni Partner
Ingénieur cv  SB Technique
Maquette  Atelier C1

 

 

La partie émergente du programme s’installe à l’ouest de la villa 'Le Chêne', dans une portion étroite de jardin, avec un plan et une coupe particulière, intrinsèquement liée au caractère du lieu. Afin de préserver toutes les plantations existantes de qualité, le pavillon s’insère très délicatement entre les racines des arbres. Les deux arcs de cercle ainsi créés, définissent des sous espaces dans le pavillon : la partie du restaurant au sud, avec sa terrasse, et la partie exposition au nord, bénéficiant d’une lumière haute.

En coupe, le sol naturel du jardin, s’infléchit légèrement pour descendre au niveau des herbiers, là où la recherche s’effectue. Dans cet entre-deux, se place l’espace d’exposition permanente. La dalle de toiture est un jardin artificiel, posé à 1.40 mètre du sol naturel (en amont) : un morceau de terre découpé et placé en hauteur. Cette coupe préserve les vues vers le paysage.

 

 

Afin d’intervenir de manière minimale dans ce parc, les techniques les plus fines ont été recherchées. Le terrassement, qui est le moment le plus de dommageable aux arbres, a été résolu ici avec un système de micro pieux en acier, qui sont plantés tous les 50 cm. Cette technique permet un avancement de la creuse, sans recours à une grande technologie qui endommagerait les racines. Cette manière de traiter la mise en œuvre du sous-sol, est exprimée à l’intérieur du projet, par une paroi, qui s’affiche avec une finition 'rugueuse' en béton projeté : l’expression de la terre creusée.

Au dessus du sol artificiel ainsi créer, se pose un dalle à caisson en béton fibré. Cette technique permet de combiner une esthétique qui renvoie à la nature constitutive de la feuille végétale et une interprétation des champs de forces statiques. Les alvéoles peuvent ainsi accueillir des éléments d’acoustique et de la technique.